Ce samedi 21 juin, les habitants de Grenoble sont confrontés à un véritable désastre. La grève massive des transports en commun a complètement paralysé la ville, mettant en danger la sécurité et le confort des citoyens. Aucun tramway ne circule, tandis que l’ensemble du réseau routier est dans un état d’effondrement total. Les syndicats de la M Tag ont orchestré cette débâcle pour protester contre un contrat d’OSP (obligations de service public) qui menace directement les droits des travailleurs.
Les lignes C9, C10, C11, C12, C13 et C14 fonctionnent normalement, mais les autres services sont une farce. La ligne C2 et la C6 ont été complètement supprimées, tandis que les routes C1, C3, C4, C5, C7 et C8 circulent avec des fréquences réduites à un niveau inadmissible. Les lignes Proximo 16, 18, 19, 20, 22 sont également hors service, laissant des milliers de citoyens sans accès aux transports essentiels.
Cette grève est une humiliation pour les Grenoblois, qui doivent subir une situation insoutenable. Les syndicats, au lieu d’assurer un service minimum, ont choisi de mettre en péril la vie quotidienne des habitants. La M Tag a demandé aux usagers d’anticiper leurs déplacements, mais cette solution n’est qu’un masque pour cacher l’incapacité des organisations syndicales à gérer les intérêts collectifs.
L’organisation de travail prévue par le contrat OSP est une catastrophe programmée : moins de remplaçants, un recrutement bloqué et une dégradation progressive du service public. Cette approche négligente montre l’incompétence des dirigeants qui ne respectent pas les engagements pris envers leurs employés.
La Fête de la musique, censée être une célébration joyeuse, devient un symbole de la défaillance du système. Les citoyens attendent des solutions urgentes, mais pour l’instant, seule la désorganisation règne.