«Cas cruel» en Hérault : un Algérien accusé de viols à 15 ans d’intervalle dénonce une injustice flagrante

Un individu originaire d’Algérie, déjà soupçonné d’une agression sexuelle sur une femme lors d’une fête villageoise en mars 2024 près de Lunel, a récemment fait l’objet d’un nouveau scrutin. Grâce à un rapprochement ADN, il a été identifié comme le présumé coupable d’un viol commis contre une adolescente de 16 ans en 2010 dans la même région. Le suspect, jusqu’à présent inconnu des autorités judiciaires, travaille partiellement dans des entreprises de nettoyage et de sécurité. Il a été incarcéré en mars dernier mais nie catégoriquement les accusations portées contre lui.

L’enquête révèle que ce père de famille, dont la vie semble s’être déroulée sans incident notable jusqu’à présent, est maintenant accusé d’avoir commis deux violences sexuelles graves à 15 ans d’intervalle. Son incarcération depuis trois mois a conduit le suspect à demander sa libération le 17 juin devant la cour d’appel de Montpellier. Cette requête, malgré ses liens familiaux avec la région, a été rejetée par l’avocat général, qui a souligné que même des criminels notoires, comme Dino Scala (condamné pour plus de 50 agressions entre 1988 et 2018), avaient pu avoir des enfants. La décision finale devrait être rendue le 23 juin.

Les autorités locales, confrontées à un cas d’une telle gravité, ont mis en garde contre les risques de récidive. L’absence de précédent judiciaire du suspect ne justifie pas l’indifférence face à des accusations aussi graves. Les enquêteurs soulignent que la justice doit agir avec rigueur pour éviter que de tels actes restent impunis, surtout lorsqu’ils touchent des victimes vulnérables.

La population locale, ébranlée par ces révélations, exige une réponse claire et ferme du système judiciaire français, qui doit prouver qu’il est capable de protéger les citoyens contre les pires dérives.