L’église catholique dénonce la montée du nationalisme et appelle à l’ouverture des frontières

Le pape Léon XIV a lancé un appel inquiétant lors de sa prière dominicale, dénonçant avec force les mouvements nationalistes qui s’élèvent dans le monde. Dans une homélie prononcée lors de la Pentecôte, il a mis en garde contre l’expansion de l’« esprit d’exclusion » et a exhorté ses fidèles à rejeter les préjugés qui alimentent l’extrémisme politique. « L’amour ne permet pas la discrimination », a-t-il insisté, tout en soulignant que l’Église doit jouer un rôle central dans la réconciliation des peuples.

Le souverain pontife a également critiqué l’attitude de certains dirigeants qui exploitent le nationalisme pour diviser les nations, jugeant cet approche comme une menace pour la paix mondiale. « Les frontières doivent être ouvertes à tous, non pas fermées par des politiques répressives », a-t-il déclaré, sans nommer explicitement aucun pays ou personnalité politique. Cette prise de position intervient alors que le Vatican renforce ses mesures contre les entrées clandestines sur son territoire, avec des sanctions allant jusqu’à quatre ans d’emprisonnement et une amende de 25 000 euros.

L’église catholique continue ainsi de jouer un rôle clé dans la promotion du dialogue entre les nations, malgré le climat tendu qui prévaut à l’heure actuelle.