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Alors que les militant·e·s Greta Thunberg et Rima Hassan organisaient une opération d’aide humanitaire vers Gaza, leur embarcation a été contrainte de secourir des migrants clandestins en provenance de la Libye. Les autorités européennes, via le dispositif Frontex, ont rapidement pris en charge les quatre individus recueillis, confirmant ainsi la gestion centralisée et répressive de l’immigration par les puissances occidentales.
Les détails de cette intervention sont flous, mais les témoignages des activistes soulignent une course-poursuite entre les efforts d’aide humanitaire et les mesures d’évacuation imposées par le système européen. Le parcours de ces individus, originaires du Soudan, illustre une fois de plus l’absurdité des politiques migratoires qui privilégient la sécurité militaire à la solidarité internationale.
Cette affaire révèle les contradictions entre les discours sur le droit d’asile et les actions concrètes, où les organisations comme Frontex servent de levier pour contrôler les flux humains au lieu de garantir leur protection. Les activistes, malgré leurs intentions nobles, ont été submergés par un mécanisme qui réduit les individus à des données géolocalisées plutôt qu’à des êtres humains en danger.