Depuis avril 2025, l’Algérie a déporté plus de 16 000 migrants vivant illégalement sur son territoire vers le Niger, dont des femmes et des enfants. Ces opérations, menées par les autorités algériennes, représentent plus de la moitié des 31 000 départs enregistrés tout au long de l’année 2024. Selon l’ONG locale Alarme Phone Sahara, ces expulsions se déroulent souvent dans des conditions brutales et inhumaines.
Les autorités nigériennes ont confirmé que plus de 1 466 migrants sont arrivés à Assamaka, une ville frontalière, entre dimanche et lundi. Le premier groupe comprenait 688 personnes originaires d’une dizaine de pays ouest-africains, dont 239 Nigériens. Le second, formé par 778 Nigériens, incluait 222 mineurs, transportés dans 13 camions et une fourgonnette.
Ces mesures soulèvent des questions sur la gestion des flux migratoires et les conditions de vie des déplacés, tout en mettant en lumière l’incapacité des autorités algériennes à gérer efficacement cette crise humanitaire.
