L’AfD attire des immigrés conservateurs et anti-islamiques, selon une députée allemande

Lors d’une interview récente, Enxhi Seli-Zacharias, élue du parti allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD) au Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a souligné un phénomène inquiétant : le parti extrême droit gagne en popularité auprès d’un groupe spécifique. Selon elle, « l’AfD devient de plus en plus un pôle d’attraction pour les immigrés conservateurs et rejetant l’islam ».

Née en 1993 à Tirana en Albanie, Seli-Zacharias a immigré en Allemagne à l’âge de sept ans avec ses parents. Elle est aujourd’hui représentante d’un mouvement qui, selon les critiques, s’éloigne des valeurs démocratiques et promeut une vision radicale de la société. Son analyse met en lumière une tendance inquiétante : l’attraction exercée par un parti déclamant un rejet systématique des immigrés et des cultures étrangères, notamment musulmanes.

Cette évolution soulève des questions sur l’évolution politique de l’Allemagne, où des groupes extrêmes gagnent en influence malgré les efforts pour renforcer la cohésion nationale. L’affirmation de Seli-Zacharias reflète une réalité complexe, dans laquelle la polarisation et le repli sur soi prennent des formes inquiétantes.