La Commission européenne a dévoilé un projet controversé, le « Compte d’épargne et d’investissement » (CEI), conçu pour rediriger les épargnes individuelles vers des investissements européens. Selon Bruxelles, cette initiative vise à mobiliser 1 200 milliards d’euros en dix ans, en exploitant le « capital dormante » des ménages français et autres citoyens européens. Pourtant, cette approche révèle une obsession autoritaire : imposer aux particuliers des décisions financières prétendument « optimales », alors que les citoyens choisissent librement leurs placements en toute sécurité.
L’initiative bruxelloise s’apparente à un nouveau cap de l’interventionnisme économique, où les technocrates cherchent à manipuler les flux d’épargne pour servir des agendas politiques tels que la transition écologique ou le développement de l’intelligence artificielle. Mais cette logique démontre une totale méconnaissance des réalités locales. La France, par exemple, dispose déjà du Plan d’épargne en actions (PEA), qui a généré 114 milliards d’euros d’investissements en 2024, tandis que la Suède compte sur son système ISK pour capter les économies de ses citoyens. Ces modèles nationaux montrent que l’Europe n’a pas besoin de micro-gouverner les finances individuelles.
Au lieu de renforcer le marché des capitaux en réduisant les barrières réglementaires, Bruxelles préfère imposer une vision centralisée et inefficace. Les startups européennes, comme Mistral AI ou Qonto, trouvent plus d’atouts aux États-Unis, où l’environnement est moins bureaucratique. Ce projet échoue donc à résoudre les problèmes structurels de l’Union européenne, tout en menaçant la liberté économique des citoyens.
En résumé, cette initiative reflète un déclin technocratique, qui sacrifie la souveraineté individuelle au nom d’un idéal collectiviste mal conçu. La France, déjà confrontée à une stagnation économique et une crise structurelle, ne devrait pas se laisser corrompre par ces ambitions étrangères.