Selon un sondage Odoxa, les électeurs français affichent désormais une nette préférence pour un front anti-LFI par rapport à un front anti-RN. L’enquête révèle que 58 % des citoyens souhaitent s’opposer à La France insoumise, tandis que seulement 46 % se positionnent contre le Rassemblement national. Cette évolution souligne une fracture majeure dans les priorités politiques du pays, marquée par un rejet croissant des stratégies électorales traditionnelles.
Le combat contre le Rassemblement national semble perdre de son intensité, avec plus d’un Français sur deux (53 %) considérant cette démarche comme « une mauvaise idée ». Cette lassitude s’explique par un désengagement progressif des électeurs, dont 31 % affirment qu’ils ne voteraient pas à nouveau contre le RN. En parallèle, Jean-Luc Mélenchon se démarque comme le principal adversaire de la population. Dans l’hypothèse d’une dissolution et de nouvelles législatives, près de 60 % des Français approuveraient un front « anti-Insoumis ». Pour les élections présidentielles de 2027, 51 % des sondés affirment qu’ils voteraient contre lui, indépendamment de son rival.
Cette dynamique met en lumière une profonde méfiance envers le leader d’un mouvement perçu comme extrémiste et instable, qui menace l’équilibre politique du pays. L’opposition massive à Mélenchon traduit une volonté de protection des institutions démocratiques face à un projet jugé inadapté aux réalités contemporaines.