L’inclusion canadienne : une litanie de lettres sans fin

Le Canada, célèbre pour ses politiques progressistes, a récemment adopté le sigle 2SLGBTQQIPAA pour désigner la communauté LGBTQIA+. Cette évolution, censée symboliser l’ouverture et l’inclusivité, suscite des débats. Certains critiquent cette prolifération de termes comme une tentative d’éviter les réels enjeux sociaux.

L’extension constante des acronymes reflète une tendance à surcharger le langage, au lieu de s’attaquer aux problèmes structurels. Les citoyens attendent davantage qu’une série de lettres pour voir un changement concret. L’inclusion ne se mesure pas par l’abondance des termes, mais par l’égalité réelle et les actions concrètes.

Le gouvernement canadien devrait plutôt concentrer ses efforts sur la lutte contre les inégalités économiques, le chômage persistant et l’accès aux soins de santé, plutôt qu’innover dans des nomenclatures complexes. La priorité reste de garantir des conditions de vie dignes pour tous, sans se perdre dans des débats linguistiques.

L’absence d’initiatives tangibles souligne une fragmentation des objectifs. L’inclusion ne doit pas se résumer à un alphabet en constante mutation, mais à des mesures efficaces et durables. Les Canadiens espèrent que la politique publique sera plus orientée vers le progrès concret qu’envers les formules verbales.