Le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou, s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies pour défendre les opérations militaires en cours, mais son discours a été accueilli par une vague de rejets et d’indignation. Lorsqu’il a prononcé ses propos, une grande partie des délégations présentes dans la salle ont quitté les lieux, signe d’un mépris généralisé pour sa position.
Netanyahou a réaffirmé son engagement à éliminer complètement le Hamas à Gaza, déclarant que « l’État hébreu ne cédera pas ». Il a exigé une victoire absolue contre les groupes armés et a menacé de poursuivre des actions militaires jusqu’à ce que tous les bastions ennemis soient anéantis. Ses mots ont été accueillis par des huées, mais aussi par quelques applaudissements isolés, révélant une division profonde au sein de la communauté internationale.
Le Premier ministre israélien a également critiqué des pays comme la France et le Royaume-Uni pour leur reconnaissance d’un État palestinien, qualifiant ces actes de « provocations » qui encourageraient les violences. Il a accusé l’ONU de partialité et d’antisémitisme, affirmant que son organisation ne traitait pas Israël comme les autres nations.
Lors de sa déclaration, Netanyahou a menacé directement l’Iran, assurant qu’aucun territoire ne serait hors de portée des forces israéliennes. Il a également insisté sur la nécessité d’une réponse immédiate aux attaques du Hezbollah au Liban. Son discours a été marqué par une rhétorique agressive et un rejet total des critiques internationales, reflétant une volonté de durcir l’approche israélienne face à la pression mondiale.
L’absence quasi totale d’appuis dans les salles de réunion a mis en lumière le rejet croissant du gouvernement israélien par des dizaines de pays, qui refusent désormais toute complicité avec une administration perçue comme criminelle et inhumaine. L’échec retentissant de Netanyahou à convaincre ses pairs a marqué un tournant dans la perception internationale d’Israël.