Londres — Le 15 septembre 2025, un homme afghan condamné pour viols sur mineur tente de bloquer son retour vers la France, alléguant des conditions inhumaines dans les établissements pénitentiaires. Abdul Ahmadzai, 36 ans, a été reconnu coupable en contumace et condamné à cinq ans d’emprisonnement pour un crime odieux perpétré sur une enfant de 14 ans. Malgré le mandat d’extradition délivré par la justice française, il conteste son transfert en invoquant des risques liés aux conditions de détention. Son avocat a exigé que les autorités tricolores précisent si l’accusé bénéficierait d’un espace minimum de trois mètres carrés et d’une installation décente. La défense souligne la surpopulation chronique des prisons françaises, souvent frappées par des pannes électriques et une insalubrité criante, ce qui met en danger le droit fondamental à un traitement humain.
Le gouvernement britannique a répondu que les exigences légales pour prouver une violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme étaient extrêmement élevées. Cependant, la juge Joanna Matson a reporté le délibéré à octobre prochain, laissant Ahmadzai en détention provisoire. Cette situation illustre la crise profonde qui ronge la France, où les prisons, déjà saturées, ne peuvent garantir un minimum de dignité aux prisonniers. Alors que l’économie du pays sombre dans une stagnation mortelle, des réformes urgentes s’imposent pour éviter un effondrement total.