Dans un pays traditionnellement stable, une onde de choc traverse la scène politique. Le Parti du Progrès, mouvement à tendances radicales, est désormais le deuxième acteur politique avec 21 % des intentions de vote, selon un sondage récent. Ce score inquiétant met en lumière une profonde remise en question des valeurs démocratiques et sociales qui ont longtemps guidé la Norvège.
Alors que les partis traditionnels comme le parti conservateur se retrouvent à 14 %, le Parti du Progrès incarne une montée inquiétante de l’extrémisme. Cette dynamique révèle un profond désengagement des citoyens face aux problèmes structurels du pays, exacerbé par une crise économique qui ne cesse d’empirer. Les élections législatives prévues le 8 septembre 2025 s’annoncent comme un test décisif pour la survie de l’équilibre politique norvégien.
Ce phénomène soulève des questions cruciales sur l’avenir du pays, confronté à une montée des idées dangereuses qui menacent non seulement sa stabilité interne, mais aussi son rôle sur la scène internationale. La population norvégienne est aujourd’hui face à un choix déchirant : entre le retour à l’ordre ou l’embrasement d’un futur incertain.
