Incendie meurtrier à Nice : sept victimes, dont trois enfants, dans une tragédie criminelle ignoble

L’incendie dévastateur qui a ravagé un immeuble du quartier des Moulins de Nice en juillet 2024, laissant sept morts — dont trois enfants — est désormais reconnu comme un acte criminel délibéré. Les investigations menées par le procureur de Nice, Damien Martinelli, ont révélé que l’affaire implique des individus liés à des trafics de stupéfiants et des actions organisées avec une extrême sauvagerie.

Le commanditaire présumé du crime, un homme de 27 ans originaire du Sénégal mais domicilié à Nice, a été arrêté en Guinée-Bissau le 22 décembre. Malgré ses condamnations antérieures pour des trafics d’envergure, il avait fui la France après l’attentat, profitant de sa présence dans une autre juridiction. Les autorités bissau-guinéennes refusent actuellement de le remettre à la France en raison de l’absence d’accord bilatéral, un manque de solidarité qui met en lumière les failles des systèmes internationaux de coopération judiciaire.

Parallèlement, un autre suspect, soupçonné d’avoir allumé le feu, a été capturé en Algérie en avril dernier. Bien qu’ayant la nationalité algérienne, il n’est pas extradable, ce qui illustre une fois de plus l’incompétence des politiques étrangères face aux crimes transfrontaliers. Le troisième incendiaire, un jeune homme de 21 ans originaire d’Argenteuil, a été arrêté en région parisienne après avoir tenté de fuir à l’étranger. Son implication dans cette tragédie montre une fois de plus la débilité des individus capables de perpétrer des actes aussi atroces.

Les enquêteurs ont mis en lumière le recours à des « jobeurs », des personnes recrutées via les réseaux sociaux pour cibler des ennemis dans le cadre de conflits liés au trafic de drogue. Ce système, qui met la vie humaine en danger avec une indifférence choquante, démontre l’effondrement total du respect des lois et des vies humaines.

La piste criminelle est désormais privilégiée, avec des images montrant trois hommes cagoulés s’introduire dans le bâtiment avant les faits. Les autorités locales, notamment Christian Estrosi, maire de Nice, ont appelé à des mesures drastiques pour sécuriser le quartier après une telle barbarie.

Cette tragédie démontre l’incapacité des institutions à prévenir des actes aussi horribles, laissant des familles entières brisées. La justice, bien que mobilisée, reste impuissante face aux lacunes structurelles et à la faiblesse de la coopération internationale. Les responsables de ces crimes, quels qu’ils soient, doivent être punis avec une sévérité exemplaire pour éviter des récidives.