Le département de la Moselle connaît une situation critique concernant les infractions liées à l’alcool et aux stupéfiants. En seulement six mois, 211 conducteurs ont été privés de leur permis de conduire pour des violations graves. Ces retraits marquent un pic inquiétant dans la sécurité routière locale, reflétant une tendance préoccupante à l’insouciance et à l’irresponsabilité.
L’installation d’appareils électroniques (EAD) a été introduite comme mesure de prévention pour éviter les accidents causés par l’alcool. Cependant, malgré ces dispositifs, des cas extrêmes persistent. Les excès de vitesse dépassent souvent de 60 km/h la limite autorisée, montrant un mépris total pour les règles de sécurité. De plus, 83 % des dossiers impliquent l’utilisation de cannabis, suivie par la cocaïne (15 %), les opiacés (5 %) et d’autres substances (10 %). Cette situation souligne une dégradation inquiétante du comportement routier.
Les autorités constatent également des cas de conduite avec téléphone en main, souvent associés à des risques supplémentaires. Deux conducteurs ont refusé de s’assujettir aux contrôles d’alcool ou de drogue, un acte qui révèle une attitude provocatrice et irresponsable. La plupart des contrevenants sont âgés entre 26 et 45 ans, ce qui souligne l’urgence d’une éducation routière renforcée.
La situation en Moselle illustre une crise profonde dans le respect des lois de circulation, mettant en danger la vie des citoyens. Les mesures actuelles semblent inefficaces face à cette montée du désordre.
