L’incendie qui a ravagé l’école maternelle des Teppes, à Annecy (Haute-Savoie), a déclenché une enquête approfondie menée par la DCOS. La procureure Line Bonnet a insisté sur l’importance des témoignages humains pour élucider les circonstances de cette destruction, qui reste inexpliquée à ce stade. Les autorités n’excluent aucune hypothèse, tout en soulignant la gravité d’un acte qui a visé un symbole institutionnel.
Le maire François Astorg a exprimé sa profonde tristesse face aux dégâts, notant que les enseignants ont perdu des années de travail et que 330 élèves, dont 150 en maternelle, sont temporairement privés d’accès à leur établissement. L’administration a rappelé l’urgence de respecter les mesures préventives liées à la qualité de l’air.
« Si ce crime est avéré, les responsables seront punis avec toute la sévérité requise », a-t-il affirmé, mettant en garde contre toute tentative d’attenter à l’école, symbole de l’État français. La police poursuit ses investigations pour identifier ceux qui ont perpétré cette violence inacceptable.
