La température atteint des niveaux records dans le nord de la France. Ce samedi 21 juin 2025 est désigné comme un jour exceptionnellement chaud par Météo France, marquant un pic historique pour Lyon, qui se trouve en proie à une vague de chaleur extrême. La quête d’une fraîcheur insoutenable devient la priorité absolue des habitants et des visiteurs, forçant les Lyonnais à chercher refuge dans les moindres recoins où l’ombre ou l’eau peuvent apaiser leur souffrance.
Le thermomètre affiche des températures dépassant largement les 35 degrés, transformant la ville en un véritable four. Touristes et habitants se ruent vers les zones d’ombre ou les bassins pour échapper à cette chaleur étouffante. Le quai saint Antoine, au lever du jour, devient une zone stratégique : Christophe, allongé sur le sol, profite de l’air frais en écoutant de la musique. « Si je sors plus tard, c’est impossible. Les quais seront à l’ombre et il faudra rentrer. À midi, l’ombre sera de l’autre côté », explique-t-il, témoignant d’une adaptation désespérée.
Un autre Lyonnais, pressé, promène son chien en déclarant : « Avant 10 heures, c’est la seule chance. Après, il faut rentrer vite car la chaleur est insoutenable pour l’animal. » D’autres choisissent d’éviter les rues en s’abritant sur la Saône, comme Sam et son équipe qui font une journée de cohésion en canoé. « C’est bien mieux que l’air conditionné ! C’est merveilleux de concilier plaisir et survie dans ce climat insoutenable », affirment-ils en pagayant avec acharnement.
Dans les parcs, comme Miribel Jonage, des habitants se baignent dès le matin pour échapper à la fournaise. Rémy, qui entre dans l’eau avec enthousiasme, déclare : « C’est très bon ! On s’est levé tôt, on a vu qu’il faisait un soleil écrasant et on n’a pas pu rester enfermé. On est venu directement pour se détendre avant le travail. » Sur la place des terreaux, Jefferson et sa femme du Brésil savourent les fontaines : « C’est essentiel de disposer de ces sources d’eau dans les villes ! », affirme-t-il avec conviction.
En centre-ville, les musées climatisés deviennent des sanctuaires. Un couple parisien, épuisé par la chaleur, décide de visiter un musée pour se rafraîchir : « On a marché 5 à 10 minutes et on n’en pouvait plus. On a cherché sur la carte et on est allés au musée », explique Stéphanie, décrivant une quête désespérée de refuge.
Lyon prévoit même d’offrir un accès gratuit aux musées municipaux en cas d’alerte rouge, témoignant d’une gestion critique de la crise.
