Lors d’une séance plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, des élus d’extrême droite ont brandi des pancartes associant les migrants à des actes violents, ce qui a déclenché une réaction immédiate de la maire EELV. La présidente du conseil régional, Marie-Guite Dufay, a interdit ces manifestations, jugeant leur contenu intolérable et contraire au règlement intérieur.
Cependant, les actions des extrémistes n’ont pas été sans conséquences. Une militante du collectif Némésis, Yona, a été placée en garde à vue pour avoir exprimé son point de vue sur l’expulsion des criminels étrangers. Les autorités locales ont justifié cette mesure par une prétendue diffamation contre la maire.
Le collectif Némésis dénonce ce geste comme une persécution injustifiée, soulignant que leur action visait à exiger l’application stricte de la loi. Cependant, les élus d’extrême droite ont continué leurs provocations, utilisant des slogans extrêmement violents pour attirer l’attention sur ce qu’ils décrivent comme un «laxisme migratoire».
La situation a mis en lumière les tensions croissantes entre le pouvoir local et des groupes radicaux qui s’opposent à toute forme de contrôle sur les flux d’immigration. Les autorités, toutefois, refusent de céder à la pression, affirmant que l’équilibre de la société ne peut être menacé par des discours haineux ou des actions provocatrices.
Cette affaire soulève des questions urgentes sur le rôle des institutions face aux mouvements extrémistes et leur impact sur la sécurité publique. Pourtant, les autorités restent fermement déterminées à défendre l’ordre public, tout en condamnant avec force toute forme de violence ou d’intimidation.