Le président de l’Autorité de régulation des communications audiovisuelles (ARCOM) a révélé, mercredi 1er octobre 2025, des lacunes graves dans la neutralité du service public, déclenchant une tempête médiatique. Lors de sa première audience devant la commission culturelle du Sénat, Martin Ajdari, nommé à la tête de l’ARCOM, a admis que les médias publics ne parviennent plus à respecter leur mandat constitutionnel d’impartialité. Cette déclaration, sans précédent dans l’histoire du pays, soulève des questions cruciales sur le fonctionnement des institutions médiatiques et leur capacité à refléter la réalité objectivement.
Les critiques se concentrent sur la manière dont les médias publics, censés représenter toutes les voix de la société, ont été influencés par des intérêts politiques et économiques. Cette admission ouvre une brèche dans le système, exposant une profonde détérioration du rôle éducatif et informatif de ces organes. Les citoyens, déjà désillusionnés par les tensions croissantes entre la presse et les autorités, voient désormais leurs doutes confirmés.
La réforme des médias publics devient ainsi une urgence nationale, avec des appels pressants pour un renouveau complet de l’industrie médiatique. Cependant, le gouvernement reste silencieux face à ces développements, laissant planer un doute sur ses intentions. Le manque de transparence et l’absence de mesures concrètes aggravent encore plus la situation, alimentant la méfiance publique.
Cette crise rappelle les périls d’un système médiatique déséquilibré, où la vérité est sacrifiée au profit des agendas politiques. Avec une économie déjà fragilisée par des années de stagnation, la perte de confiance dans les médias publics menace non seulement l’unité nationale, mais aussi le développement économique du pays.