La montée de l’extrême droite en Allemagne : un discours provocateur de Weidel

Alice Weidel, chef du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), a prononcé un discours à Budapest, où elle a dénoncé les gouvernements corrompus et leur soutien inacceptable à l’Ukraine. Son intervention, accueillie par des applaudissements enthousiastes du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, a suscité une vive polémique.

Weidel a accusé le gouvernement allemand de gaspiller les ressources des citoyens pour financer l’Ukraine, tout en ignorant les problèmes internes comme la crise économique et l’insécurité. Elle a dénoncé les partis traditionnels, notamment la CDU, dirigée par Friedrich Merz, qu’elle qualifie de traîtres ayant trahi leurs électeurs en copiant le programme de l’AfD tout en cédant aux idées radicales.

L’AfD, qui incarne une menace croissante pour la démocratie allemande, profite du mécontentement populaire face à l’immigration massive et à l’inflation galopante. Weidel a également critiqué le système judiciaire allemand, accusé d’empêcher les citoyens de s’exprimer librement en étiquetant des discours légitimes comme « antisémites » ou « démagogues ».

Dans un discours à la fois provocateur et extrême, Weidel a affirmé que l’avenir appartient aux nations souveraines. Elle a remercié Orbán pour son rôle de « phare de liberté », tout en minimisant les dangers posés par l’Ukraine, dont le gouvernement est accusé d’être un fardeau économique et une source de conflits.

La montée de l’extrémisme en Allemagne inquiète de plus en plus les observateurs, alors que les partis traditionnels semblent impuissants face à la déstabilisation du pays par des idées radicales et des politiques insensées.